La COP29, tenue à Bakou, Azerbaïdjan, a marqué un jalon crucial dans la lutte contre le changement climatique. Un nouvel objectif collectif a été fixé : mobiliser 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir les pays en développement, qui subissent de plein fouet les impacts climatiques.
Ce nouvel engagement remplace l’accord de Copenhague de 2009, qui visait à mobiliser 100 milliards USD par an avant 2020. Le passage à 300 milliards USD illustre une prise de conscience globale de l’urgence climatique et de l’ampleur des moyens financiers nécessaires pour relever ce défi.
Lors de la plénière de clôture au Stade olympique de Bakou, Mukhtar Babayev, président de la COP29, a salué l’accord comme une avancée majeure. « Ce consensus, fruit de longues négociations, symbolise une solidarité internationale essentielle pour garantir un avenir durable », a-t-il déclaré.
L’objectif vise principalement à :
- Renforcer l’adaptation et l’atténuation climatiques dans les régions les plus vulnérables.
- Soutenir des projets d’énergie verte, d’agriculture durable et de conservation de la biodiversité.
- Faciliter l’accès aux financements pour les pays en développement, souvent confrontés à des barrières économiques.
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Les pays développés, les institutions multilatérales et les investisseurs privés sont appelés à contribuer à cet engagement ambitieux, afin de garantir un financement pérenne.
Cet objectif de 300 milliards USD reflète une volonté croissante d’accélérer les initiatives climatiques mondiales et de s’aligner sur les priorités de l’Accord de Paris. Outre le financement direct, des discussions ont mis en avant des mécanismes innovants, tels que :
- Les marchés du carbone, pour générer des revenus supplémentaires.
- Les banques climatiques, pour soutenir les investissements locaux.
- Les partenariats public-privé, pour combler le déficit de financement.
La COP29 a réaffirmé l’importance de la solidarité internationale face à la crise climatique. Les efforts déployés pour parvenir à cet accord illustrent un engagement croissant à répondre aux défis environnementaux actuels et futurs.







































