En 2024, les prix des produits alimentaires ont enregistré une baisse modérée à l’échelle mondiale. Après avoir atteint des sommets historiques en 2022, les prix ont connu un recul de 15 % sur deux ans, et de 2,1 % par rapport à 2023, selon l’indice de la FAO. Cette évolution, bien qu’encourageante, ne s’est pas encore pleinement traduite dans le quotidien des consommateurs.
Les prix alimentaires mondiaux ont connu une légère baisse en 2024. L’indice calculé par la FAO révèle une diminution globale de 2,1 % par rapport à l’année précédente. Depuis leur pic historique de 2022, les prix ont chuté de 15 %, marquant une tendance encourageante pour les marchés mondiaux. Cependant, cette baisse reste modérée et contraste avec la hausse continue des prix de certaines denrées essentielles, comme les produits laitiers, les huiles végétales et la viande.
La diminution des prix mondiaux est principalement portée par des baisses significatives dans les céréales et le sucre, avec des reculs de plus de 13 % en 2024. Les récoltes exceptionnelles de blé en Australie et en Argentine ont contribué à une offre abondante, tandis que le sucre a bénéficié d’exportations record du Brésil et d’une offre mondiale favorable pour la campagne 2024/2025.
Malgré ces chiffres positifs, les consommateurs constatent peu d’améliorations sur les prix à la caisse. Plusieurs facteurs expliquent cet écart. Les coûts de l’énergie, de la logistique et de la main-d’œuvre continuent de peser sur les chaînes d’approvisionnement. Ces coûts supplémentaires, combinés aux marges que les industriels cherchent à reconstituer après la crise, limitent la répercussion de la baisse des matières premières sur les produits finis.
En outre, la part des matières premières dans le coût final des produits alimentaires est souvent faible, ce qui rend l’impact direct de la baisse des prix mondiaux moins perceptible.
Les premiers signes de baisse des prix à la consommation commencent à apparaître. Au quatrième trimestre 2024, des réductions ont été observées sur certains produits, comme la volaille et les plats surgelés. Une baisse généralisée de 3 à 5 % pourrait intervenir dans les mois à venir sur plusieurs produits alimentaires. Ces perspectives offrent un espoir d’amélioration progressive du pouvoir d’achat des ménages.
La légère baisse des prix alimentaires mondiaux en 2024 marque une étape importante après les records de 2022. Cependant, son impact direct sur les consommateurs reste limité par les coûts annexes et les marges des industriels. Les perspectives pour 2025 laissent entrevoir une amélioration progressive, avec l’espoir d’un allègement des dépenses alimentaires pour les ménages.







































