Quelques heures après son élection à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah a livré un message clair, sobre et engagé : « Mettons-nous au travail, je suis prêt. » Ces mots, chargés de promesses et d’humilité, marquent le début d’une nouvelle ère pour l’institution panafricaine.
Le nouveau président de la BAD a d’abord exprimé une profonde gratitude envers le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qu’il a salué pour son soutien « stratégique et déterminant ». Dans une déclaration empreinte de reconnaissance, il a également remercié les Mauritaniens et les Africains qui ont porté sa candidature avec conviction. « Je mesure pleinement la responsabilité qui m’incombe. C’est un honneur, mais surtout une mission au service de l’Afrique », a-t-il confié.
Sidi Ould Tah a tenu à souligner le rôle essentiel de son équipe de campagne, qu’il a décrite comme rigoureuse, dévouée et parfaitement coordonnée. Leur mobilisation collective a permis de faire triompher une candidature perçue comme crédible, fédératrice et profondément engagée pour le développement du continent.
Son élection intervient à un moment charnière pour la BAD, qui s’apprête à tourner la page des dix années de présidence d’Akinwumi Adesina. Dans la continuité d’un héritage fort, Sidi Ould Tah devra faire face à de nouveaux défis, dans un contexte de transformation économique et sociale accélérée en Afrique.
L’homme, connu pour son expertise dans les domaines du développement et de la finance, s’est dit prêt à servir avec intégrité et détermination. « C’est avec humilité et engagement que j’assumerai cette mission », a-t-il déclaré, avant de conclure dans un ton à la fois simple et mobilisateur : « Je suis prêt. »








































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