Le secteur pétrolier gabonais est secoué par un scandale financier impliquant la société publique Gab’Oil, filiale de Gabon Oil Company (GOC). Le ministre du Pétrole et du Gaz, Marcel Abéké, a pris des mesures drastiques en suspendant plusieurs hauts responsables de l’entreprise et en leur interdisant l’accès à leurs bureaux. Une enquête judiciaire a été ouverte, avec des accusations potentielles de détournement de fonds publics.
Des dépenses faramineuses au cœur de l’affaire
Le scandale a éclaté après la diffusion sur les réseaux sociaux d’un document interne révélant des dépenses exorbitantes de 46 millions FCFA liées à la campagne référendaire de novembre 2024. Ces révélations ont plongé Gab’Oil dans une crise sans précédent, mettant en lumière une gestion financière opaque.
Les responsables suspendus de leurs fonctions
Par décision du ministère du Pétrole, les cadres dirigeants suivants ont été suspendus :
- Landry Bongo Ondimba, président du conseil d’administration ;
- François Owono Messi, administrateur-directeur général ;
- Denise Fanguynoveny, directrice financière ;
- Junior Ndong Ollo’o, adjoint au directeur financier ;
- Davy Cédric Mavoungou, chargé d’études du PCA ;
- Vanessa Oyane Obame, conseillère de l’ADG.
Cette mesure vise à faciliter l’enquête en cours et à garantir la transparence dans les investigations.
Des poursuites judiciaires en perspective
Si les accusations de détournement de fonds publics sont confirmées, les responsables pourraient faire face à des poursuites judiciaires. Cette affaire marque un tournant dans la lutte contre la corruption au Gabon, un fléau qui entrave le développement économique du pays.
Un signal fort du gouvernement
Le ministère du Pétrole entend rétablir la confiance dans la gestion des entreprises publiques. Cette affaire pourrait servir d’exemple pour d’autres institutions publiques, en démontrant la volonté des autorités de mettre fin aux pratiques frauduleuses qui fragilisent l’économie nationale.
Le scandale Gab’Oil souligne les défis persistants en matière de gouvernance dans le secteur public gabonais. En agissant fermement contre ces dérives, le gouvernement espère instaurer une nouvelle ère de transparence et de responsabilité.







































