Face à la flambée incontrôlée des frais de scolarité dans les établissements privés, le gouvernement nigérien a pris une décision forte. Lors du conseil des ministres tenu le vendredi 18 juillet 2025 sous la présidence du général Abdourahamane Tiani, un décret a été adopté pour fixer un cadre réglementaire applicable aux tarifs des écoles privées et des institutions de formation.
Cette mesure s’inscrit dans la politique nationale de développement du capital humain, pilier central du programme gouvernemental. Le président de la République place l’éducation au cœur de son action, avec l’ambition de garantir un accès équitable à l’enseignement pour toutes les couches sociales.
Les conclusions d’un comité national mis en place pour analyser les pratiques tarifaires ont révélé des disparités importantes entre établissements de même niveau, ainsi qu’une hausse continue des coûts supportés par les familles. Cette situation a mis en lumière la nécessité d’une intervention de l’État pour restaurer l’équité et réguler le secteur.
En fixant des plafonds de frais de scolarité, le gouvernement entend protéger les parents d’élèves contre les abus et créer un environnement scolaire plus juste. Cette régulation vise également à renforcer la transparence des pratiques tarifaires et à encourager la qualité au sein du secteur privé éducatif, sans compromettre l’accès à l’enseignement.
À travers ce décret, l’État nigérien réaffirme sa volonté de faire de l’éducation un droit fondamental et non un luxe. C’est aussi un signal fort adressé aux acteurs privés du secteur, les invitant à concilier viabilité économique et responsabilité sociale.







































