La Côte d’Ivoire entend stimuler sa production d’or en 2025, avec un objectif de 62 millions de tonnes, soit 4 millions de tonnes supplémentaires par rapport aux 58 millions de tonnes produites en 2024. Cette croissance rapide confirme l’ambition du pays de se positionner comme un acteur majeur de l’industrie minière africaine et, à terme, de dépasser la production du Ghana, leader actuel avec 114 millions de tonnes par an.
Le président du Groupement Professionnel des Miniers de Côte d’Ivoire (GPMCI), Jean-Claude Diplo, a affirmé que la stratégie ivoirienne vise à rattraper le Ghana en cinq ans, une ambition partagée par Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, qui fixe un objectif encore plus ambitieux de 100 millions de tonnes d’or par an d’ici 2030.
Pour atteindre ces objectifs, la Côte d’Ivoire investit massivement dans l’exploration et l’exploitation de nouveaux gisements aurifères. Parmi les projets clés, la construction d’une nouvelle exploitation minière à Koné, située à 350 km au nord-ouest de Yamoussoukro, devrait entrer en production en 2027 avec une capacité estimée à 349 millions de tonnes par an.
Ce projet viendra renforcer le potentiel aurifère du pays en complément des mines récemment mises en service :
- Lafigué
- Abujar
- Séguéla
D’autres projets prometteurs sont encore en phase d’exploration, ce qui laisse présager une croissance continue de la production minière ivoirienne.
Historiquement connu comme le premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire veut désormais se distinguer comme un géant de l’or en Afrique. Cette ambition repose sur une stratégie minière dynamique, qui combine développement de nouvelles exploitations, modernisation des infrastructures et amélioration de la gouvernance du secteur extractif.
Si les objectifs sont atteints, la Côte d’Ivoire pourrait redéfinir le paysage minier africain et s’imposer comme une référence incontournable dans l’industrie aurifère mondiale.







































