La Banque du Ghana (BoG) a annoncé un ensemble ambitieux de réformes réglementaires visant à renforcer la stabilité du secteur bancaire, en réduisant les risques de crédit et en améliorant la liquidité.
Parmi les mesures clés, un nouveau cadre de gestion du risque de taux d’intérêt permettra de détecter plus rapidement les vulnérabilités, tandis qu’une règle de couverture de liquidité impose désormais aux banques de détenir suffisamment d’actifs liquides de haute qualité pour faire face à 30 jours de stress.
Les exigences en matière de gouvernance et de gestion des risques ont également été renforcées. Elles incluent des règles actualisées sur les pratiques commerciales, la conformité aux réglementations de change, la planification des fonds propres et les tests de résistance.
La BoG abandonne par ailleurs sa dépendance au ratio de réserves obligatoires au profit d’opérations d’open market (OMO) plus dynamiques. Parmi ces nouveaux instruments figure un projet de bon de stérilisation à 273 jours, destiné à gérer la liquidité et à affiner les signaux monétaires.
Ces réformes s’inscrivent dans l’objectif global de la Banque du Ghana : aligner le système bancaire sur les meilleures pratiques internationales, favoriser l’accès au crédit pour le secteur privé et améliorer la transmission de la politique monétaire.







































