La Banque africaine de développement (BAD) et le Japon consolident leur partenariat stratégique à l’occasion de la TICAD 9. Cet engagement vise à stimuler les investissements dans des secteurs clés tels que l’hydrogène vert, les transports, la santé, l’agriculture, l’éducation et les infrastructures durables.
Le partenariat entre la BAD et le Japon remonte à 1973, lorsque Tokyo a rejoint le Fonds africain de développement. En 1982, le Japon est devenu actionnaire non régional de la banque, posant les bases d’une coopération durable. Depuis, les deux parties ont développé des programmes phares comme l’EPSA (Programme renforcé d’aide au secteur privé), qui a permis de cofinancer près de 9 milliards de dollars de projets en Afrique.
Grâce à des initiatives comme la Facilité pour le développement des politiques et des ressources humaines (PHRDG), le Japon a également investi dans le renforcement des compétences, finançant plus de 100 projets de développement institutionnel et humain sur le continent.
L’un des projets emblématiques de cette coopération est la centrale géothermique de Menengai au Kenya, qui fournira à terme 105 MW d’électricité. Porté par Toyota Tsusho, Globeleq, la JBIC, la NEXI et Mizuho Bank, ce projet illustre l’efficacité du modèle de cofinancement BAD-Japon pour promouvoir des énergies propres et durables.
Ce projet permettra d’alimenter plus de 70 000 foyers et 300 000 petites entreprises, tout en réduisant la dépendance aux énergies fossiles.
Le Japon abrite le seul bureau de représentation extérieure de la BAD hors du continent, à Tokyo. Ce bureau facilite les échanges avec les partenaires asiatiques et renforce l’attractivité de l’Afrique auprès des investisseurs de la région.
De plus, la BAD et le Japon collaborent activement dans le cadre de l’Africa Investment Forum (AIF), plateforme qui permet de transformer les promesses d’investissement en projets concrets.
Avec des priorités alignées sur la croissance verte, le secteur privé et la résilience climatique, la BAD et le Japon affichent une vision commune pour l’avenir de l’Afrique. Les deux partenaires misent sur l’innovation, le cofinancement et l’assistance technique pour renforcer une coopération qui s’impose aujourd’hui comme un modèle de partenariat multilatéral réussi.







































