La Fondation Mo Ibrahim, reconnue pour son engagement en faveur de la bonne gouvernance en Afrique, vient d’annoncer l’arrivée de nouveaux membres au sein de son Conseil et du Comité du Prix Ibrahim. Parmi ces nominations de haut niveau, celle de Macky Sall, ancien Président du Sénégal, se distingue par sa portée symbolique et politique.
L’intégration de Macky Sall au Conseil constitue une reconnaissance de son engagement pour la gouvernance, le leadership responsable et le développement durable en Afrique. Ce Conseil, présidé par le philanthrope et homme d’affaires Mo Ibrahim, regroupe des figures majeures issues de gouvernements, d’organisations internationales, du monde académique et du secteur privé.
Aux côtés de Macky Sall, plusieurs autres personnalités rejoignent la Fondation : Josep Borrell, ancien Haut Représentant de l’Union Européenne pour les affaires étrangères (2019-2024), Moussa Faki Mahamat, ex-Président de la Commission de l’Union Africaine et ancien Premier ministre du Tchad, ainsi que Lord Mark Malloch-Brown, ancien président des Open Society Foundations et ex-ministre britannique pour l’Afrique.
Le Conseil de la Fondation Mo Ibrahim joue un rôle stratégique dans la définition des priorités de l’organisation, en s’assurant que ses actions répondent aux véritables enjeux du continent africain. Quant au Comité du Prix Ibrahim, il sélectionne les lauréats du Prix Ibrahim pour un leadership d’excellence en Afrique, une distinction honorant les dirigeants qui ont exercé leur mandat avec intégrité, vision et impact.
Dans son communiqué, Mo Ibrahim s’est félicité de ces nominations : « Nous sommes ravis d’accueillir Josep Borrell, Moussa Faki Mahamat, Mark Malloch-Brown et Macky Sall au sein de la Fondation. Chacun d’eux apporte une richesse d’expérience unique. Ensemble, nous pourrons aborder avec lucidité les défis majeurs de notre temps, tant pour l’Afrique que pour le reste du monde. »
La présence de Macky Sall au sein de cette institution panafricaine emblématique souligne la reconnaissance internationale de son action politique, notamment sur les questions de transition démocratique, de coopération régionale et de promotion du leadership en Afrique. Ce nouveau rôle pourrait également lui offrir une tribune d’influence dans les débats sur la réforme de la gouvernance sur le continent.







































