Avec 40 % du produit intérieur brut (PIB) de l’UEMOA, la Côte d’Ivoire s’impose comme le moteur économique de la sous-région. Ce leadership s’explique par la diversification de son économie, une gouvernance économique stable et des politiques d’investissement ambitieuses. Depuis la fin de la crise post-électorale de 2011, le pays a mis en place d’importantes réformes structurelles, modernisé ses infrastructures et attiré des investisseurs étrangers.
Premier producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire est également un acteur majeur dans la production de café, hévéa, huile de palme, coton et anacarde. L’agriculture représente 60 % des emplois et une part significative des exportations. Cependant, le défi reste la transformation locale des matières premières pour augmenter la valeur ajoutée et créer plus d’emplois industriels.
Le gouvernement ivoirien encourage la transformation du cacao et de la noix de cajou grâce au développement de zones agro-industrielles et à l’implantation d’usines de transformation.
L’industrialisation est un axe majeur du développement ivoirien. Grâce à la création de zones industrielles modernes comme celles de Yopougon et Grand-Bassam, le pays développe son secteur manufacturier. L’agro-industrie, la transformation des ressources minières et pétrolières, la cimenterie et l’industrie chimique se renforcent.
Avec une production électrique excédentaire, la Côte d’Ivoire exporte son électricité vers ses voisins et vise à devenir un hub énergétique régional grâce aux investissements dans les énergies renouvelables.
Abidjan s’impose comme la capitale financière de l’Afrique de l’Ouest francophone. Elle accueille des institutions majeures comme la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
Le Port Autonome d’Abidjan, l’un des plus importants d’Afrique, bénéficie d’une extension et d’un deuxième terminal à conteneurs, renforçant son rôle dans le commerce international.
Avec une croissance annuelle de 7 %, la Côte d’Ivoire stimule l’intégration économique régionale et attire les investissements. Toutefois, elle doit diversifier son économie pour réduire sa dépendance aux matières premières et créer davantage d’emplois pour une population en forte croissance.
L’amélioration du climat des affaires, la digitalisation de l’économie, le renforcement de la formation professionnelle et la lutte contre la corruption sont autant de défis à relever pour garantir une croissance durable et inclusive.







































